Dans les centres urbains en été un phénomène microclimatique se produit souvent appelé effet d’îlot de chaleur. Cela implique une surchauffe locale avec une augmentation des températures allant jusqu’à 4-5 ° par rapport aux zones périphériques ou à la campagne.
Ce phénomène est causé par une urbanisation intense mais il est possible d’intervenir en choisissant des matériaux adaptés et en valorisant le végétal urbain.
L’effet d’îlot de chaleur est causé par différentes causes, qui sont liées les unes aux autres, dont l’intensification entraîne une plus grande altération du microclimat local.
Le phénomène de l’îlot de chaleur urbain est déterminé par une élimination progressive des espaces verts et l’utilisation de matériaux conçus pour absorber beaucoup de chaleur et avec des couleurs sombres ; ces matériaux absorbent beaucoup plus de rayonnement solaire que le sol et les arbres, se réchauffant ainsi davantage.
En milieu urbain, il faut donc considérer les hauteurs des bâtiments comme un obstacle à la circulation des vents, les différents climatiseurs qui expulsent de l’air chaud plusieurs heures par jour, la circulation automobile, la chaleur produite par les installations industrielles.
Quelles solution adopter ?
Les stratégies de réduction de l’effet d’îlot de chaleur sont différentes et sont principalement liées à l’augmentation des espaces verts. Au lieu de l’asphalte, d’autre part, un revêtement de sol autobloquant peut être utilisé pour des extérieurs spécifiques qui réduisent l’effet d’îlot de chaleur.
Et la meilleure dans ce cas demeure le revêtement des toits avec de la peinture blanche, autrement dit : adopter le Cool Roofing !
Les peintures à la chaux sont utilisées dans la construction depuis l’Antiquité en raison de leur pouvoir assainissant et rafraîchissant ; pensez aux maisons blanchies à la chaux de la Grèce, peintes à la chaux, parfaitement capables de garder les intérieurs frais sous le soleil brûlant de l’été.
Les peintures à la chaux, avec leur blancheur, non seulement rafraîchissent les maisons, mais peuvent être un allié précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Les toitures froides et matériaux réfléchissants
La peinture blanche réfléchissante peut être utilisée non seulement pour les rues et les trottoirs, mais aussi pour les toits des bâtiments. L’installation de « toitures froides » ou « Cool Roofing » pourrait contribuer, selon les estimations, à une baisse de température de quelques degrés.
Toujours sur le front des interventions du bâtiment, des efforts seront faits pour favoriser l’utilisation de matériaux réfléchissants qui contribuent au refroidissement des surfaces. Nous parlons de : matériaux naturels, tels que le marbre blanc, qui ont une réflectance élevée au rayonnement solaire ; matériaux artificiels blancs à très haut coefficient de réflexion ; revêtements blancs à haute réflectance.
Réduit les coûts énergétiques
La peinture Cool Roof abaisse la température du toit, ce qui contribue à réduire la consommation d’énergie lors du refroidissement des bâtiments et, par conséquent, les factures d’énergie sont réduites.
Il existe une grande quantité de recherches et de littérature scientifique sur les systèmes de toit frais, qui montrent qu’ils peuvent fournir des économies d’énergie de 10 à 50 % , selon la situation, le type d’installation et les circonstances environnementales.
Alors pour transformer un toit en un « toit frais », des matériaux à haute réflectance sont normalement utilisés.
Un autre avantage de cette technique : les toits Cool Roof sont compatibles avec la plupart des systèmes d’étanchéité.
Le Cool Roofing permet donc de réaliser des travaux d’isolation sans grands travaux, quel que soit son type : commercial, industriel, public ou résidentiel. Le système Cool Roof peut être installé sur des toitures en asphalte, roofing, tôle, fibrociment, verre, plastique, béton, etc.